Hysteria

13/03/2014 - 10/05/2014

Les planches du Dr. Charcot à la Salpêtrière

Albert Londe / Joel-Peter WITKIN / Roger Ballen / Les KRIMS / 

Hysteria
Joel-Peter WITKIN
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Joel-Peter WITKIN
Les KRIMS
Roger Ballen
Roger Ballen
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe
Albert Londe

Les planches du Dr. Charcot à la Salpêtrière

Trente ans après leur présentation à la galerie Texbraun sous le titre De l’angoisse à l’extase, lors du mois de la photo 1984, la galerie baudoin lebon ressort au grand jour un ensemble de 47 planches provenant du service photographique de la Salpêtrière et représentant les symptômes physiques de l’hystérie.


Les progrès techniques de la photographie sont rapidement mis au service de la médecine : des images successives rendent compte, à la manière de Muybridge, de la déformation progressive des membres et des visages et l’instantanéité permet de capter au plus près la tension du corps au paroxysme de la crise. Mais la force de ces clichés se révèle à travers leur nombre, qui témoigne de la théâtralité avec laquelle les patients, dociles, sont « invités » à prendre la pose. Dans un décor élaboré à cet effet, le professeur Charcot provoque véritablement la crise d’hystérie pour les besoins de la prise de vue. Cette mise en scène méticuleuse attribue-t-elle pour autant une dimension artistique à ces images   d’étude ?


La représentation de l’étrangeté humaine, dans ses divers aspects, se renouvelle aujourd’hui à travers la photographie artistique contemporaine. Nous exposerons donc, pour l’occasion, des œuvres de Joel-Peter Witkin, de Roger Ballen et de Les Krims qui, à tort ou à raison, nous semblent faire écho aux planches de la Salpêtrière, d’un point de vue plastique d’abord, mais aussi par l’intense présencedes personnes photographiées.